Importé de Rio de Janero au nom de la protection de l’environnement, ce principe a submergé l’ensemble de la vie sociale touchant indistinctement mais obligatoirement le public et le privé.
C’est ce cadre philosophique qui a servi de justificatif à la grande gabegie de la campagne de vaccination pour la grippe A au bénéfice financier des grands laboratoires pharmaceutiques.
Submergé par des millions de doses inutiles, le gouvernement français a entrepris de revendre à des pays étrangers une partie des 94 millions de vaccins contre la grippe A. 4 millions de personnes ont été vaccinée; il resterait donc 90 millions de dose à refourguer alors que l’épidémie est en train de passer.
Cette décision de revente sur un marché concurrentiel (avec notamment l’Allemagne comme revendeur) est la conséquence de l’avis rendu le 1er novembre par l’Agence européenne de la santé qui indique qu’une seule injection au lieu de deux suffit pour être protégé du virus.
“Ce jour-là, on a compris qu’avec les 94 millions de doses achetées en juillet, nous détenions trop de vaccins”, explique sans complexe un responsable du ministère de la santé peu gêné de montrer ainsi une incompétence publique majeure. Contre l’incompétence, on n’a pas encore trouvé de vaccin.
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