Plan Alzheimer: Sarkozy et les acteurs satisfaits des progrès
Nicolas Sarkozy s'est réjoui lundi des progrès réalisés dans la mise en oeuvre du plan Alzheimer 2008-2012, qui prévoit un effort supplémentaire de 1,6 milliard d'euros sur cinq ans, à l'issue d'une réunion d'étape à l'Elysée un an après son lancement.
Le chef de l'Etat a "salué les premiers résultats obtenus, en particulier le renforcement des moyens de 229 consultations mémoire" et rappelé qu'il souhaitait "la mise en place de tous les outils nécessaires pour mesurer les résultats du plan sur le terrain", a indiqué la présidence.
"Au bout d'un an, ce qu'on peut dire, c'est qu'il y a déjà des réalisations concrètes qui se voient sur le terrain", a relevé Florence Lustman, en charge du suivi du plan, citant notamment les 22 projets de recherche sélectionnés en 2008 et la mise en place d'une fondation spécialisée.
Mme Lustman s'est également félicitée de la "mobilisation européenne" autour de la maladie d'Alzheimer. "La France est maintenant reconnue comme leader sur les plans Alzheimer européens", a-t-elle estimé.
"Les choses ont bougé, la machine administrative s'est mise en marche et certains organismes ou structures ont été mis sur pied", a pour sa part reconnu la présidente de l'association France Alzheimer, Arlette Meyrieux.
"Nos familles sur le terrain, dans la difficulté journalière, n'ont pas eu encore d'application concrète", a toutefois indiqué Mme Meyrieux, "donc j'ai demandé au président d'accélérer certaines mesures, notamment la formation des familles et l'hébergement temporaire".
"On est dans l'ensemble assez satisfait", a aussi jugé Françoise Forette, présidente du Collectif Alzheimer. "L'argent qui a été voté est totalement sanctuarisé", a poursuivi le Pr Forette, ajoutant qu'elle n'était "pas inquiète" au sujet de la pérennité des engagements financiers de l'Etat en période de crise économique et financière.
Lancé le 1er février 2008, le nouveau plan Alzheimer compte dix "mesures phare" destinées à accélérer la recherche et améliorer la prise en charge de cette maladie incurable et très invalidante, qui touche 860.000 personnes en France.
L'association France Alzheimer a demandé lundi à Nicolas Sarkozy d'accélérer la mise en oeuvre de mesures en faveur des familles de personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer. Lire la suite l'article
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Le président de la République avait réuni à l'Elysée les principaux responsables du plan de lutte contre la maladie d'Alzheimer, pour faire le point sur sa mise en oeuvre un an après son lancement.
"Les choses ont bougé", a estimé la présidente de France Alzheimer, Arlette Meyrieux. L'administration "s'est mise en marche et certaines structures ont été mises sur pied", a-t-elle souligné.
"Par contre, nos familles, sur le terrain, dans la difficulté journalière, n'ont pas vu encore d'applications concrètes", a-t-elle ajouté. "Donc j'ai demandé au président d'accélérer certaines mesures, notamment deux, la formation des familles et l'hébergement temporaire" des patients.
L'inspectrice générale des finances Florence Lustman, chargée de la mise en oeuvre du plan Alzheimer, a estimé que 80% à 90% de ce qui était prévu pendant la première des cinq années du plan avait été réalisé. Elle a notamment cité le financement de 22 projets de recherche et le renforcement des liens entre recherche fondamentale et recherche clinique.
Trois centres de recherche - l'hôpital parisien de la Salpêtrière et les CHU de Rouen et de Lille - vont par ailleurs se pencher sur les problèmes spécifiques posés par les patients âgés de moins de 50 ans, soit 2% à 3% des cas d'Alzheimer.
Le Pr Françoise Forette, présidente du Collectif Alzheimer, a rapporté que les acteurs représentés à la réunion de l'Elysée étaient "dans l'ensemble assez satisfaits du déroulement du plan". Elle a assuré que la crise économique n'aurait pas d'impact sur le financement de ce plan.
"Normalement, l'argent qui a été voté est totalement sanctuarisé. Donc on n'est pas inquiet", a-t-elle dit.
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